Conformément au calendrier orthodoxe, on célèbre le sixième dimanche du carême l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. C’est le dimanche des Rameaux, la dernière fête avant Pâques, qui symbolise la reconnaissance du Christ en tant que Rédempteur.
Cette année, on célébrera le dimanche des Rameaux, le 13 avril 2014.
Après que Lazare fut ressuscité des morts, beaucoup, à la vue de ce qui était arrivé, eurent foi dans le Christ. Alors, il fut décidé par vote, à l’assemblée des Juifs, de faire mourir et le Christ et Lazare. Jésus se retira, laissant la place au mal ; et les Juifs méditèrent de Le tuer au cours de la Fête de Pâques. Cela lui donnant assez de temps pour Se tenir à l’écart, «six jours avant la Pâque», ainsi qu’il est écrit, «Jésus vint à Béthanie, où se trouvait Lazare, qu’Il avait ressuscité des morts». Là, il y eut un repas, et Lazare mangeait aussi avec Lui. Et sa sœur Marie versa du parfum sur les pieds de Jésus. Le lendemain, il envoya ses Disciples chercher l’ânesse avec son petit. Et Celui qui a pour trône le ciel monta sur l’ânon pour entrer à Jérusalem. Les enfants des Hébreux jetèrent sous ses pas leurs vêtements, ainsi que des branches de palmier qu’ils avaient coupées; d’autres, tenant les branches en main, criaient en Lui faisant cortège «Hosanna au Fils de David ; béni soit le Roi d’Israël qui vient au nom du seigneur!» En cet événement c’est l’Esprit Saint qui inspirait leur langue pour louer et acclamer le Christ. Et, par les palmes qui leur servirent de rameaux (car en hébreu on dit «palme» pour désigner un rameau flasque), ils montrèrent et symbolisèrent la victoire du Christ sur la mort. Car c’était la coutume, pour les vainqueurs des luttes aussi bien que des guerres, de les honorer avec des rameaux d’arbres à feuilles persistantes et de les accompagner ainsi dans les processions de triomphe. Le poulain, c’est nous, le peuple rassemblé des nations païennes, sur lequel le Christ s’assoit et prend son repos, comme vainqueur et triomphateur, Lui qui es proclamé Roi de toute la terre. A propos de cette solennité, le Prophète Zacharie dit encore : «Réjouis-toi grandement, fille de Sion; voici que ton Roi s’avance vers toi, doux et monté sur le petit d’une ânesse, de celle qui porte le joug.» Et David dit à propos des enfants: «De la bouche des enfants, des tout petits, tu as tiré la louange.» Mais, à l’entrée du Christ, tout Jérusalem fut en émoi, comme il est dit, et en incitant les foules à la révolte les grands prêtres avaient en vue de de le faire mourir. Quant à lui, il leur échappait en se cachant; et, quand il se montrait, il leur parlait en paraboles.
Cette vie de Saints est tirée du :
« Triode de Carême », Diaconie Apostolique 1993